Portraits des musiciens
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Je fais partie du chœur depuis deux ans. C’est un grand plaisir de nous retrouver chaque jeudi soir, de se détendre grâce à la chauffe menée dans la bonne humeur par Philippe. De nous entraîner à interpréter les morceaux, registre par registre. Puis enfin de chanter ensemble, d’une façon que nous ne pouvions imaginer à la seule lecture de la partition. Le lien d’amitié qui nous lie est fort et bienveillant. Tous ensemble, chacun avec les autres, nous progressons. Nous nous dépassons ensemble. Mille mercis à nos chefs. Mille mercis à tous et toutes.
Merci à Diego qui nous initie en rythme au solfège.
Merci à ceux qui sont expérimentés, qui nous guident et nous tirent vers le haut.
Christelle-Choriste
Ce groupe de musiciens est une autre famille, la famille des amis, avec lesquelles je partage de belles émotions et des moments musicaux magnifiques. Nous sommes un chouette groupe, des ados aux plus anciens, à vivre de belles aventures ensemble.
Mais ce ne sont que des mots, pour en saisir vraiment le sens, autant venir à nos concerts, ou mieux, nous rejoindre musicalement.
Florence-Clarinettiste
Je suis à l'OHSP depuis 1 an en tant que choriste. J'ai assisté à 2 séances puis j'ai été convaincue et je me suis inscrite. Je ne regrette pas mon choix. C'est franchement formidable de pouvoir chanter, répéter et donner des concerts avec l'orchestre. Le chef de chœur et le chef d'orchestre nous offrent leurs compétences et leur bonne humeur. Le répertoire est varié et de bon choix, votre avis est le bienvenu, la technique est présente mais abordable pour tout un chacun, les concerts s'enchaînent, l'ambiance est super ; bref je suis conquise et pour ne pas avoir de regrets, venez au moins assister à des répétitions pour vous faire votre avis personnel.
Denise-choriste
J’ai eu de la chance car je suis rentrée dans l’harmonie avec seulement 4 ans de pratique et malgré les hauts et les bas je reste fidèle, même si par moment c'est très chaotique. Je crois en l'avenir de l’harmonie car nous avons un CA génial et j'ai confiance en Pascal et aux autres musiciens et puis que l'on soit 20 ou plus le principal c'est de jouer avec plaisir et dans une bonne entente.
Christine-Saxophoniste
La première fois que j’ai entendu jouer l’OHSP, c’était en juin 2016, dans l’église de Saint Priest. Les programmes étaient excellents, et j’ai été entre autres soufflé par la Marche Pontificale jouée par les musiciens de l’OHSP. Que c’était beau ! J’ai été aussi assez interloqué de voir que parmi les musiciens, il y avait des très jeunes, des jeunes et des moins jeunes. Un mélange surprenant pour un si beau résultat. Faire partie d’un orchestre, et celui-ci en particulier, c’est le bonheur de jouer avec les autres, de partager des morceaux magnifiques, et de s’améliorer au contact des autres, le tout dans une très bonne ambiance. Pour rien au monde je ne quitterais l’OHSP.
Dominique- Euphoniumiste
Pratiquer l'OHSP, comme un legs musical
Mon père disparait dans ma 28eme année. Il me laisse, parmi différents souvenirs, une boite bien usagée contenant une clarinette un peu moisie. Il m'avait toujours parlé de cette "sib" comme son instrument de prédilection dont il avait fait usage au sein de l'Harmonie Municipale de Thonon-les-Bains, en ses primes années. Ce "legs" posthume, comme un témoin d'ébène transmis entre générations, ne pouvait que m'inciter plus tard, lorsque la disponibilité et l'envie s'accordèrent favorablement, à tenter moi-même l'aventure de l'harmonie musicale. Ce fut tout d'abord, par le biais d'une chorale (affiliée à la fédération "A Chœur-Joie") que je pris goût aux plaisirs subtils de la polyphonie SATB (j'évoluais au gré des besoins de ténor en basse et réciproquement). Puis je pris l'initiative de compléter l'étendue de ma modeste tessiture vocale par celle ô combien plus ambitieuse de la clarinette Sib, par fidélité irrationnelle à la mémoire paternelle. Je m'inscrivis donc à l'Ecole de Musique de Villeurbanne, qui accueillait par bonne politique des adultes même débutants pour les initier aux bases d'un instrument, sans aucune perspective d'en faire profession. Cette belle politique qui mêlait jeunes et adultes de niveaux assez disparates en de petits ensembles instrumentaux, divers et variés, m'ouvrit alors un nouvel accès au plaisir polyphonique, ô combien plaisant et d'infinie variété (timbres, registres et tessitures étendues, combinaison de lignes mélodiques complexes ou simplifiées), bref toutes les caractéristiques que peut offrir un orchestre symphonique ou d'harmonie.
Las, la générosité d'accueil de cette école s'est réorientée vers une cible quasi exclusive de formation professionnelle et les adultes amateurs s'éparpillèrent dans la nature à la recherche d'une alternative. En ce qui me concerne, ce fut par le truchement d'un bouche à oreille, quasiment de bec à bec, une arrivée à l'OHSP au début du siècle.
Pour illustrer un peu mon sentiment quant à ce vécu musical au cœur de l'OHSP, je me permets de citer un extrait d'un texte slamé que j'avais écrit à l'occasion récente du départ de Patrick Peronnet, chef de l'OHSP pendant 35 ans, comme bien documenté dans le site de l'OHSP.
"…Il y a quelques années, voire un peu plus, ça va de soi
Quand, en quête de musique, j’appris qu’à Saint-Priest
Un chef d’harmonie, le geste sûr et la main preste
Recrutait de tout bord, musiciens, vents et bois.
Je découvris ainsi notre chef bien aimé, sauf pour les engueulos !
Et ce ne fut pas triste! Empathie immédiate, admiration, quel brio!
En quelques mois seulement, comme un super héros
Il m’intégra de fait au groupe des clarinettes,
Il pratique lui-même la basse, et pas pour des pouets-pouets !
Et puis dans la foulée, au travers des répets
Il révélait, gourmand, les mystères de l’orchestre! Quelle aubaine!
Et comme l’alchimiste, mêlant un doigt de cuivre et pas mal d’ébène,
Il en faisait la synthèse, en brassant bien le tout ; ah, l’habile conducteur!
Il a su sublimer son orchestre d’amateurs! …
Ces termes flatteurs mais sincères pour notre ancien chef pourraient tout aussi bien s'appliquer à Pascal Saint-leger, notre nouveau chef d'harmonie.
Inutile d'en dire plus, l'OHSP fait famille avec ses plaisirs et ses conflits (rares il faut le dire), ses évolutions et ses innovations (elles sont de taille pour cette rentrée). Il fait bon y vivre une partie de sa propre vie.
Claude Mirodatos, Août 2020.
J’ai chanté dans la chorale de mon collège, pendant 4 ans. Nous avons même été sélectionnés et sommes passés à France Inter.
Ce n’est qu’en 1993, soit 36 ans après, que j’ai réintégré la chorale du Conservatoire de Saint-Priest. Etant, à cette époque en recherche d’emploi, mon fils, qui est musicien professionnel, m’avait incité à reprendre cette activité, en tant que ténor, afin de me changer les idées.
Depuis ce jour, j’ai continué à faire partie d’une chorale. Même quand j’ai bénéficié d’ un emploi à durée déterminée dans le Loiret, j’ai chanté dans une chorale de Montargis.
En juin 2017, à la suite d’un désaccord avec la direction du Conservatoire, j’ai quitté cette chorale, ainsi qu’un grand nombre d’autres choristes, et j’avais l’intention d’arrêter définitivement cette activité.
Sur ce, j’ai été informé que l’OHSP créait pour la rentrée de septembre 2017 une chorale. J’ai aussitôt décidé d’adhérer et, en septembre 2020, si tout va bien je vais entamer ma quatrième année.
Bien sur, cela n’a pas toujours été facile. La première année, avec une ossature d’anciens choristes du Conservatoire, il a fallu se familiariser avec un nouveau chef de chœur et travailler avec l’orchestre d’harmonie. La deuxième année a vu partir un certain nombre de choristes confirmés et nous avons dû exister avec un effectif réduit. La troisième année a vu arriver un nombre important de choristes, dont beaucoup étaient débutants. Il a fallu beaucoup de travail et de patience de notre chef Philippe, afin que le chœur retrouve une homogénéité nécessaire à toute chorale. Nous avions, je le pense, bien progressé quand tout a été arrêté par ce coronavirus.
Je dois dire que, pendant ces 3 années, malgré ces difficultés, j’ai profité d’une ambiance que j’étais loin d’avoir connue auparavant. Chaque jeudi, nous avons répété assidument, mais toujours dans la bonne humeur. Pour les concerts avec les musiciens, les répétitions se sont faites sur un pied d’égalité avec ceux-ci sans avoir à subir une certaine condescendance qui est quelquefois de mise envers les choristes.
Mais je dois dire que ce qui a été nouveau pour moi se trouvait dans les activités extra musicales de l’association et les relations que j’ai pu nouer, même si, à vrai dire, ma participation était, quelquefois, toute symbolique.
Philippe Gauvert (Ténor)
C’est l’histoire d’un ado au cheveux longs… et oui, les parents n’y pouvaient rien. C’était il y a plus de 40 ans, au fin fond de la Bresse, à Viriat, petit village de 4500 habitants (à l’époque) C’est bien moi sur la photo ! Non vous ne rêvez pas, Il y a bien une Renault 6 en arrière plan !
L’école de musique était très dynamique et la fanfare tout autant. J’ai la chance d’avoir des parents qui m’ont poussé à apprendre la musique. c’était comme ça dans ma famille, mes 3 frères ont suivi le même chemin. J’ai donc commencé à apprendre le saxophone après 3 années de solfège, puis je suis entré dans les rangs, comme on disait en ce temps.
De très beaux moments de partage, de nombreux concerts, défilés, festivals…
Mais voilà… la vie et son rythme effréné, les déménagements, le travail, les enfants… et finalement, la musique n’est plus qu’un souvenir.
Premier rebondissement à 30 ans lorsque je reçois un saxophone en cadeau d'anniversaire. je joue quelques notes de temps en temps, mais bon… pas facile de se motiver et l’instrument dort paisiblement dans sa boite.
Deuxième rebondissement, et c’est là que l’histoire devient intéressante. Les enfants sont partis, loin, voir même très loin. Ma femme travaille à Paris, toute la semaine, et j’ai du temps pour moi tous les soirs après le travail. Mon saxophone est toujours dans sa boite. Je m’en sers de temps en temps, à la fête d’été annuelle chez mon papa.
C’est décidé, je vais me renseigner en septembre au carrefour des associations. Saint-Priest est une ville qui grouille d’associations, et il y en a certainement une qui est faite pour moi. J’ai envie de faire de la musique, de me détendre, de partager des bons moments. Je ne recherche pas le côté élitiste de la musique. Juste une évasion hebdomadaire et aussi une certaine rigueur qui me permettra de progresser.
C’est là que j’ai rencontré Florence et Fred, membres du bureau, par un bel après midi de septembre et que j’ai été conquis. Rendez vous pris dès les mardi suivant pour une répétition à l’essai. J’étais tout timide et persuadé de ne pas avoir le niveau. J’ai été tout de suite mis à l’aise par le chef d’orchestre et encadré par 2 collègues de pupitre, Marylène et Clément. J’oublie de préciser qu’on m’a mis un saxophone Baryton entre les main. Il manquait de basse à l’époque. Et dire que j’ai toujours secrètement jalousé Jean-Paul M de la fanfare de Viriat, car il jouait du sax baryton, et je n’y avais pas droit. J'étais trop jeune et trop gringalet pour pouvoir le supporter suspendu à mon cou.
C’est 15 jours plus tard que j’ai participé au WE annuel musique et détente à Blacé dans le Beaujolais. L’intégration a été hyper rapide. L’OHSP est une grande et belle famille où chacun peut trouver sa place. Le côté associatif, qui implique le partage des tâches, le respect, l’entraide, la bonne humeur était fait pour moi.
Je suis membre de l’OHSP depuis maintenant 5 ans. Je veux démontrer par mon témoignage qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre à la musique. Les réflexes reviennent très vite. Il y a toujours un collègue pour vous aider si vous êtes un peu perdu. Chaque répétition du mardi soir est une parenthèse enchantée dans le tourbillon de la vie (trop) active. Chaque concert est un doux challenge, avec son lot de trac et d’émotion.
Depuis 3 ans, j’ai rejoint la chorale de l’OHSP. Nous répétons tous les jeudi soir. Je pense que cela vaudrait un autre témoignage tellement cette autre aventure est extraordinaire.
Vous êtes instrumentiste ou choriste…
Venez pousser notre porte et faire un essai. Le seul risque, c'est d'être conquis …
Cela ne fait qu'un an que je suis dans l'Orchestre d'Harmonie de Saint Priest mais je m'y sens bien. Tout le monde m'a accueilli les bras ouverts et avec bienveillance. Notre chef, Pascal, est à l'écoute et nous propose des morceaux de tout niveaux et très diversifiés, ce qui est plus qu'appréciable. J'ai passé de super moment en compagnie de tous ses musiciens que ce soit des moments amicaux ou musicales. Vivement le prochain concert pour que vous puissiez juger par vous même.
Eléonore- Flûtiste