Définition

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Né à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, l’orchestre d’harmonie a évolué tout au long de son histoire. Si, dès ses origines, il se structure autour d’une colonne d’harmonie (2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors et 2 bassons), les adjonctions de « nouveaux » instruments (ceux d’Adolphe Sax en particulier) en ont fait un orchestre très complet aux sonorités fascinantes, unissant des pupitres homogènes. Il trouve sa stabilité instrumentale dans la première moitié du XXe siècle.

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Nomenclature

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L’orchestre d’harmonie intègre des sections diverses.

- La petite harmonie : piccolo, flûte, hautbois, cor anglais, basson.

- Le groupe homogène des clarinettes : petite clarinette mib, clarinette sib, clarinette alto mib, clarinette basse sib.

- Le groupe homogène des saxophones : saxophone alto mib, saxophone ténor sib, saxophone baryton mib et saxophone basse sib.

- Le groupe des cuivres clairs : cornet, trompette, cor, trombone.

- Le groupe homogène des saxhorns : bugle, saxhorn baryton sib, saxhorn basse sib (ou euphonium ut), saxhorn contrebasse mib et sib (ou tuba fa ou ut).

- La percussion se décompose en deux sous-ensembles :

• Les membraphones : timbales, caisse claire, grosse caisse, cymbales,

• Les idiophones à hauteur déterminée : xylophone, marimba, vibraphone, glockenspiel, cloches tubulaires.

- Des instruments additionnels : contrebasse à cordes

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Equilibre orchestral

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L’une des grandes difficultés, dans le monde amateur, est d’équilibrer les voix et la composition instrumentale d’un orchestre d’harmonie. S’il n’existe pas de schéma-type, il est heureux d’essayer d’établir un équilibre entre les bois et les cuivres. La standardisation de l’instrumentation et la mondialisation d’un orchestre-type n’exclut pas les particularités nationales.

Que l'on dispose d'un orchestre d'harmonie d'une cinquantaine de musiciens ou d'une "grand" orchestre approchant les 90 musiciens, il est heureux de garder des proportions bois/cuivres acceptables si on ne veut pas dénaturer le son de l’orchestre d’harmonie et la palette des couleurs instrumentales. 

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Les répertoires des Orchestres d'Harmonie

 

L’Orchestre d’Harmonie, formation d’une grande souplesse, possède des répertoires. S’il n’est pas un orchestre symphonique ni un jazzband, les lieux, la tradition et les usages font de lui un caméléon dans le domaine des répertoires. Quelques axes cependant sont forts et ce sont eux que souhaite défendre au mieux l’OHSP.

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Souvent la remarque « cela ne plaira pas au public » bride la recherche esthétique et pousse vers une « consommation » musicale de produits « prêts à entendre » parce que connus et repérables par un large public. La réflexion du directeur musical doit alors se positionner sur quelques idées fortes : Quelle musique attend-on de l’orchestre ? Quelles envies peuvent avoir les musiciens dans leur diversité culturelle ? Quel lieu sera le cadre de la prochaine audition ? Comment donner un élan culturel respectueux des publics et des musiciens ? Quelle œuvre sera convaincante d’un point de vue qualitatif ? Si les interpellations sont nombreuses et non exhaustives, la recherche d’un compromis est impérative.

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Vouloir intégrer tous les styles de musique dans un programme de concert et vouloir répondre à tous les goûts est sans doute une erreur. Cela donne un assemblage arbitraire et souvent peu heureux. C’est pourquoi l’OHSP s’est toujours appliqué à offrir des programmes structurés correspondant à une certaine logique ou à un synopsis.

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